
Héritage
L’histoire de Château Palmer.
Son passé-présent continu, avec pour trait d’union la passion.
Celle qui anime tour à tour le Major Général Palmer, les frères Pereire et, aujourd’hui, les familles Mähler-Besse ainsi que Sichel.
Galerie de portraits, histoire de vins…
Charles Palmer. Un nom. Déjà une légende.
En 1814, le Lieutenant-Colonel Charles Palmer fait parler de lui. Ses conquêtes tant militaires que féminines précèdent ce futur Major Général de l’armée britannique et aide de camp du Prince régent. Madame Marie Brunet de Ferrière, veuve de Gascq, n’y résiste pas. Lors d'un long voyage de Bordeaux à Paris, assise à ses côtés, la jeune veuve lui vend en une journée la propriété viticole médocaine dont elle vient d’hériter. Une aubaine. Sans même l’avoir visité, ce fils de brasseur de Bath devient propriétaire du domaine de Gascq, réputé pour la qualité de ses vins depuis le début du XVIIIe. En près de 30 ans, le gentleman s’emploie à l’agrandir, à le moderniser et à lui donner un style intemporel.
Celui qui porte désormais son nom : Château Palmer.


Les frères Pereire. Un empire. Au milieu du XIXe siècle, à Paris, Émile et Isaac Pereire sont de toutes les affaires. Chemins de fer, immobilier, banque… Les industries de pointe portent leur sceau. Insuffisant. Ces fils d’immigrants, élevés à Bordeaux, rêvent de grandeur sur leurs terres de cœur, et de grands crus. L’un comme l’autre veut acquérir Château Palmer. En 1853, le domaine leur appartient. Ils l’organisent autour d’un château néo-Renaissance. Un porte étendard de ses vignes, construit de toutes pièces en une année seulement.

À ses pieds, des dépendances : le village des artisans du domaine. Des lieux de travail et d’agrément tournés vers un vin. Ni l’oïdium, ni le phylloxera, ni le mildiou qui sévissent à la fin du XIXe siècle ne l’entachent. Pas même la première guerre mondiale. Château Palmer est appelé à traverser l'Histoire…
Aujourd’hui. Des consécrations. Depuis 1938, Château Palmer se distingue parmi les meilleurs grands crus bordelais. En moins d’un siècle, quatre dynasties d’abord, puis deux d’entre elles, conduisent le domaine vers une reconnaissance internationale. D’un côté, la famille Mähler-Besse, originaire des Pays-Bas, qui s’est imposée dans le commerce du textile et le négoce des vins. De l’autre, la famille Sichel, spécialisée en Angleterre, France et Allemagne dans la distribution de grands crus. Ensemble, leurs descendants reconstruisent le vignoble après-guerre, signent plusieurs millésimes d’exception, dont un légendaire 1961, avant de confier à Thomas Duroux la direction de Château Palmer et de continuer à faire évoluer le domaine dans un esprit plus responsable, attentif au monde qui l’entoure. Le sacre de la nature.
